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J'affirme, amis de la LEM, ne pas vous mener en bateau en colportant les nouvelles ci-dessous, émanant de " Flash Infos Santé-Voyages" du 6 février 2007. Oui, un seul jour d’une seule année sur notre seule Terre.
1 / Angleterre. Après avoir frappé des dizaines (sans doute centaines) de navires de croisière, le norovirus s'en est pris en janvier au plus prestigieux : le Queen Élisabeth II. L'épidémie a commencé dès le départ de Southampton le 2 janvier. La gastro-entérite a atteint plus de 300 passagers et près d'une cinquantaine des membres d'équipage. États-Unis. Les voyageurs se rendant aux États-Unis estiment qu'il leur est réservé un accueil aéroportuaire « worst's worst », pire ou équivalent à celui auquel ils s'attendraient en arrivant en Afrique (RT Strategies, décembre 2006). Du norovirus partout : mi janvier, le très luxueux hôtel Hilton de l'aéroport Dulles de Washington a dû fermer après la contamination d'une centaine de clients et d'employés (Washington Post, janvier). On en reste médusé: Damn'd ! mais que fait donc Scotland Yard ? Non seulement, des voyages sur de telles embarcations doivent coûter “ la peau des fesses” (1), mais chaque malade serait en droit de dire comme le héros malade de " Trois hommes dans un bateau" : " Ils emportent pour tant de jours de nourriture, et donc d'argent, à moi ". Imaginons un peu le tableau: la vidange gastrique propre au mal de mer associée à celle due au norovirus et, compte tenu de la fonte des glaces, un iceberg pointant le tarin dans le coin ! C'est l'Apocalypse de St-Gabriel. Reste qu'ils pourront toujours prendre un bain de siège et polluer davantage l'océan.
2/ Canada. Plus de 120 personnes ayant visité Vancouver Island, Canada, ont été infestées par Cryptococcus gattii depuis deux mois; plus de dix en sont décédées. Les malades sont tous immunocompétents, non diabétiques, non fumeurs… Les plus gravement atteints ont développé des infiltrats nodulaires pulmonaires abcédés, avec forte fièvre et altération de l'état général. Les autorités sanitaires ne trouvent pas la cause de l'émergence de cette maladie liée à cette levure devenue très virulente. Les touristes sont invités à rapporter à leur médecin traitant leur séjour à Vancouver devant toute symptomatologie pulmonaire et/ou infectieuse (EID, janvier). Décidément, ces Anglosaxons filent un mauvais coton: après un Royal propos envisageant, en notre nom à tous, une sécession provinciale, voilà en plus une méchante levure qui les prend en grippe. Hexagonaux, nous n'avons pas besoin d'aller si loin, certains d'ici et d'ailleurs pouvant être Cryptés comme Cocus…sans virus ou levure !
3 / Indonésie. Rien ne va plus. Émeutes, guerres ethniques (partout; Bornéo: Dayaks contre Madurais…), religieuses (Moluques: musulmans contre chrétiens), mouvements séparatistes violents (un peu partout, région d'Aceh en particulier), terrorisme islamique résident (Bali en particulier), meurtres et enlèvements. Circulation routière de plus en plus dangereuse, suicidaire la nuit. Piraterie maritime omniprésente, navires vétustes. Aéronefs: "il n'est pas certain que les règles de maintenance soient scrupuleusement suivies" (MAE). Crise économique (-15% en 2006), corruption et kleptocratie généralisées. Plaque tournante mondiale pour diverses drogues, avec néanmoins peine de mort pour toute détention… Zone hypersismique (Yogyakarta, 27 mai 06: 6.000 morts); éruptions volcaniques (Mérapi, Java, mai 2006); tsunamis (26 déc 04: 166.320 morts ; Pangandaran, Java, 17 juillet 06: 668 morts) ; meurtrières inondations (04.02.07, Djakarta). Maladies (ré)émergentes, retour de la poliomyélite, paludisme en progression (menaçant Bali en particulier), dengue en progression soutenue, encéphalite japonaise, rage, choléra, filariose lymphatique. Grippe aviaire: 4 fois plus de cas humains que l'ensemble de la Chine. Si vous maintenez votre voyage, "il est vivement recommandé de prévenir l'ambassade de France" (MAE, janvier). Et les Pompes funèbres aussi vous conseille l’auteur de cette lettre. Racine a déjà dit " Qui veut voyager loin ménage sa monture ": vaut mieux rester en France, pour le moment épargnée par ces misères, même si certains s'ingénient à lui trouver mauvaise mine et dire les Français malheureux.
(1) NDLR : se dit de façon argotique dans l’Hexagone de ce qui est particulièrement onéreux.
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