Juliette Goldberg

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Trois poèmes 2006 de Juliette Goldberg :
   



Lever de soleil

Une légère brise,
une vague se brise,
la fin d'un blues bien rythmé,
des couples tendrement liés,
les palmiers se meuvent à peine
et moi seule avec ma peine,
j'essaye de surmonter,
mes peines de rejetée,
car les résoudre ne peux,
et m'enterrer, plus ne veux.



 
 

Explosion

Je ne peux plus
la bouche cousue
feindre la gaieté
ou la bonté.
Le ras le bol
m'envahit toute.
un petit vol,
changer de route,
juste une obole,
quelqu'un m'écoute ?
Des remontées,
des retombées,
le désespoir
profond et noir
a-t-il un fond ?
Y suis-je ou non ?
Mon cœur se broie,
les larmes le noient,
ma tête roule toute folle
éjecte des paroles,
ne peut s'arrêter,
ne sait plus penser,
ma bouche mécanique
ne chante ni ne pique,
sourit sans joie,
gémit sans loi,
et l'espérance ?
Ailleurs elle danse…

Gentil dauphin
regarde-moi,
ton œil coquin
m'envoie la joie,
ramène des profondeurs
l'ancienne et bonne humeur,
je suis envahie
d'une paix infinie…





Un jour…Prince Charmant

 

De lumière est le sourire
Et les yeux pleins de rires,
Pêche la peau vermeille
Et les rides en soleil,
Sans fin la douceur
Des gestes et du cœur.

C'est un rêve que je fais,
Parfois même toute éveillée,
Vais-je un jour rencontrer
Ce personnage imaginé ?



 
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