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Le piège majeur
de la science

3 novembre 2014

                                                                  Docteur François-Marie Michaut

 lui répondre

Dans quel traquenard intellectuel a donc bien pu tomber l'admirable édifice contemporain de la connaissance scientifique accumulée si glorieusement, au moins depuis Galilée ?
Vous comprenez bien que le fait que nous nous soyons tous fait piéger ne saurait sortir par miracle de la tête d'un rédacteur qui ne fut, du temps de son activité professionnelle, qu'un praticien anonyme. Un certain goût de la curiosité, une appétence pour l'expression écrite et une propension à sauter facilement par dessus les frontières de chaque discipline, tels sont les ingrédients pour ne pas se laisser enfermer dans les circuits habituels des savoirs cloisonnés.
   Les facilités de contacts, autrement et autrefois impossibles, et d'échanges personnels de qualité qu'apporte l'outil informatique ont été mis à contribution. Il serait fastidieux d'en dresser ici la liste, mais que tous ceux dont les travaux ont été une source d'inspiration permettant cette réflexion trouvent ici l'expression de ma gratitude.

Affirmer que nous faisons collectivement fausse route avec notre façon de penser la science est tellement stupéfiant qu'oser en parler ouvertement risque de me faire, poliment mais certainement, traiter de fou. Risque accepté.

Voyons les choses d'un peu plus près. Sans remonter au déluge, en 1915 (un siècle avant peu), Albert Einstein publie sa théorie de la relativité générale. C'est la naissance de l'espace-temps, du bloc espace-temps disent les physiciens. Les années-lumière chères aux astronomes, et qui ne mesurent que des distances et non des temps, nous sont devenues familières.

En 1920, la physique quantique avec Max Planck, lui aussi brillant sujet de l'empire allemand, vient bouleverser les choses. Ce qui est vérifié au niveau macroscopique de la réalité telle que nous la percevons, disons, en gros, les équations éblouissantes de la physique classique, devient faux au niveau de l'atome.
Ce qui semblait obéir à des mécanismes fortement déterminés devient, au niveau de l'infiniment petit en grande partie aléatoire. La fameuse histoire de l'observateur qui modifie les résultats du phénomène observé, est devenue une réalité bien établie. En médecine, l'effet placebo d'un médicament, très différent de son activité selon les seuls critères pharmacologiques, en est une illustration connue des médecins. La même substance chimiquement «neutre» selon à la fois (ce point est capital) chaque prescripteur observateur et chaque utilisateur, premier observateur de son état, conduit à des situations cliniques différentes. Le fameux «double aveugle» des expérimentations.

Pour ne pas commettre d'erreur, je transmets ici une partie du message privé d'un correspondant tout à fait reconnu dans le domaine encore de pointe de la physique de l'information.
« Dites à vos collègues médecins que le piège dans lequel ils sont tombés, ainsi que toute la science depuis le siècle de l'extinction des lumières, est de ne pas saisir que l'espace-temps est entièrement sous contrôle quantique de la conscience. Car la mécanique ne fonctionne pas en trois dimensions - ce que j'ai vérifié - elle ne fait que déterminer des possibles entre lesquels nous choisissons. [...] ».

Oui, vous avez bien lu : la mécanique, à l'image d'un génome, ne fait que déterminer des possibles entre lesquels nous choisissons. Ne pas, toutefois, se laisser égarer par ce «nous».
Intrusion de la conscience (ce qui va avec la connaissance, autrement dit l'information, c'est à dire la mise en forme). Une telle conscience n'est pas réservée à l'homme, ni même aux animaux. Elle n'est pas le produit du seul cerveau humain. Elle n'est pas un produit de son fonctionnement, elle n'est pas une sécrétion de la glande pinéale (l'épiphyse) selon Descartes.
La métaphysique (ce qu'il y a au dessus de la physique), quittant le champ ouaté de la philosophie, pour trouver sa place dans la reine des sciences, ça décoiffe.
   En fait, la question n'est pas nouvelle. Voici ce que disait, il y a exactement 70 ans, notre Max Planck en personne :

« Pour moi qui ai consacré toute ma vie à la science la plus rigoureuse, l'étude de la matière, voilà tout ce que je puis vous dire des résultats de mes recherches : il n'existe pas, à proprement parler, de matière ! Toute matière tire son origine et n'existe qu'en vertu d'une force qui fait vibrer les particules de l'atome et tient ce minuscule système solaire qu'est l'atome en un seul morceau [...] Nous devons supposer, derrière cette force, l'existence d'un Esprit conscient et intelligent. Cet Esprit est la matrice de toute matière. »
Extrait de Das Wesen der Materie [La Nature de la matière], conférence donnée à Florence, Italie (1944).

Comme il est étrange que cette déclaration publique soit demeurée si longtemps aussi peu connue !

 

                                                                        (Photo J-P G)

 

Retrouver la confiance

 

Restaurer la conscience


Renforcer la compétence


Os court :

« Ne vous préoccupez pas de la façon dont les autres vous définissent. Quand ils le font, ils se limitent eux-mêmes. C'est donc leur problème. »


Eckhart Tolle
Cette lettre illustre notre Charte d'Hippocrate.
Lien : http://www.exmed.org/archives08/circu532.html

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