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L'année exmed 2016

Voici les coups d'oeil de janvier, février et mars 2016 déjà parus sur le site  exmed:

26 décembre 2015 - 3 janvier 2016
Exmed fidèle au poste
Nous vivons des temps particulièrement agités, rendant de moins en moins crédible  la vision d'un univers statique dont nous aurions à occuper le centre pour l'exploiter.
Des consciences bousculées par les tragédies du moment, comme par les constatations des esprits scientifiques, retrouvent une vigueur et une fierté qui semblaient perdues.
Pour 2016, l'expression demeure une nécessité pour qui n'accepte pas de soumettre passivement son esprit à ceux qui parlent le plus fort !
2016, ce sera ce que nous en ferons, ou laisserons faire.
Docteur François-Marie Michaut,  site Expression Médicale 

4 - 5 janvier 2016
Curieux pont LEM 944
Toute la force intrinsèque mal connue de ces mots si usés, si utiles,si manipulés, si beaux, si falsifiés, si stimulants, si dépréciés, si vitaux nous interpelle. Et si vouloir, c'est à dire formuler des intentions, était une phase importante pour que des choses existent " pour de vrai" au lieu de ne jamais être ?
Pas mal de lire Savoir la force du vouloir pour commencer 2016 à la sauce exmédienne, sans pour autant se fouler gravement les neurones, vous ne trouvez-pas ?
Docteur François-Marie Michaut
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Paroles des lecteurs :
À propos de la LEM 944 du 3 janvier 2016 :
D. Bara écrit :
Deux petites choses en complément de ces huit paragraphes enrichissants :
- Pour ma part, la nouvelle année correspond plutôt au début du mois de septembre : Moment où l'on reprend le chemin de l'école après un éventuel déménagement, l'on termine les labours et l'on commence les semis, l'on débat de nouveau à l'assemblée nationale…
- Au sujet des « traditionnels » vœux : Ils sont comme les prières, vides s'ils ne sont pas accompagnés d'actions. Ainsi, de chacun de nous dépendra si 2016 sera meilleure pour la planète terre ou non.
Et bonne santé à vous même si vous êtes... médecin !

6 - 7 janvier 2016
Monstrueuse machine
Le récent suicide spectaculaire de deux responsables médicaux de premier plan dans des hôpitaux de Paris pose à nouveau la question du harcèlement moral dans le fonctionnement des systèmes complexes d'organisation du travail. Source : Le Parisien du 5 janvier 2015.
Exmed s'interroge depuis des années sur ce fléau des relations humaines.
Il est à craindre que la réponse du mastodonte qu'est l'AP/HP ne soit que superficielle. «On» va, du côté de la direction, prendre une série de mesures pour empêcher le suicide des gens qui travaillent chez nous. Des comprimés de paracétamol, juste pour faire baisser le thermomètre, dans le meilleur des cas.
Comme si nous savions prévenir ce comportement incompréhensible d'auto-destruction que ne connait aucune autre espèce que la notre !
Un système, pour pouvoir fonctionner, a besoin de recourir à des actions de harcèlement moral ? Impossible de voir les choses autrement. C'est alors le système lui-même qui est à détruire parce qu'il est atteint d'un cancer qui le fera mourir. Tout le reste ne peut être que cautères sur une jambe de bois. Avec une liste de victimes qui ne cesse de s'allonger dramatiquement.
Dr François-Marie Michaut

8 - 10 janvier 2016
Dans consommateur, il n'y a pas que... sommateur
Ne voilà-t-il pas qu'une association de pourfendeurs des profiteurs des pauvres consommateurs lance l'assaut contre les médecins. Leur crime ? Je cite France-Info du 7 janvier 2015. Ne pas respecter la loi en prescrivant leurs ordonnances. Bigre de bigre, va falloir embastiller 7 médecins sur 10. Leur crime ? Nommer les médicaments par leur nom commercial sur leur ordonnance. Qu'eussent-t-ils donc dû faire ? N'utiliser que la dénomination commune internationale des dits remèdes. A ne pas confondre avec le nom chimique. Pour mieux soigner les patients ? Que nenni. Juste pour permettre aux pharmaciens de fournir la copie générique sur laquelle ils touchent la plus importante ristourne. Obliger les médecins à ne plus prescrire que des génériques (médicaments fabriqués au rabais) même si certains praticiens guidés par leur expérience préfèrent les originaux, est-il vraiment dans l'intérêt des malades, ou dans celui, purement financier, des caisses d'assurance maladie ?
Dr François-Marie Michaut

11 - 12 janvier 2016
Le temps est venu LEM 945
Vigilance (non météorologique), l'annonce faite par la LEM 945 Lecteur ta plus grande attention n'est pas une accroche journalistique pour réveiller un lectorat somnolent.
Faut-il dire qu'aucun lien d'intérêt autre qu'intellectuel ne me lie à l'auteur dont je vais vous parler ?
Bonne lecture à qui sait lire.
Dr François-Marie Michaut
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Paroles des lecteurs :

Luc Perino   Santé entre science
      et raison,
    médecine entre profit
    et précaution

 Site de Luc Perino
  Médecin, écrivain, essayiste, vulgarisateur des sciences biomédicales et pourfendeur des dérives sanitaires, je ne m'interdis  pas l'humour quand il participe à l'information éclairée.

 

13 - 15 janvier 2016
Pas si vains, ces vaccins?
L'obligation légale de vacciner la population française contre de grands fléaux immémoriaux, comme le tétanos, la diphtérie, la tuberculose ou la poliomyélite a été une des grandes victoires sanitaires du siècle dernier. Personne ne le nie.
Mais l'extension constante des vaccinations au fil du temps, manne financière considérable pour l'industrie pharmaceutique, a posé un certain nombre de problèmes de toxicité à court, moyen ou long terme mettant en cause la légitimité scientifique de leur prescription. Les débats scientifiques sont loin d'être clos.
La réalité, disent les médias, serait que 57% des médecins sont réticents à immuniser tout le monde contre tout. Alors quand, en France, notre ministre de la santé fustige les industriels ne fabriquant plus quelques produits anciens (devenus non rentables) en les menaçant de sanctions financières, je me demande qui a la responsabilité de l'acte médical que constitue toute injection, ou ingestion, de vaccin.
Demain obliger les médecins à vacciner selon les ordres ministériels ?
Cela risque de donner des boutons à plus d'un.
Dr François-Marie Michaut

16 - 19 janvier 2016
Physique pour les pas-nuls 1  LEM 946
Vous en avez été avisés par la LEM 945 : Lecteur, ta plus grande attention.
Voici le premier des 5 articles de Philippe Guillemant qui, avec le plus grand sérieux associé à une présentation ludique, remet en question les fondements mêmes de la physique, la reine et la mère de toutes les sciences.
Dont, bien entendu, la médecine, la psychologie, la biologie, la sociologie etc... dépendent directement. Autrement dit, rien de moins qu'une autre façon de comprendre la réalité, et notre rapport à cette réalité.
Alors lisez, et faites lire autour de vous, la LEM 946 « L'implant roi du Parc-de-la-pensée » , et laissez agir sans entrave votre libre arbitre.
Toutes vos réactions seront transmises à l'auteur par la rédaction.
Dr François-Marie Michaut

20 - 21 janvier 2016
C'est ça, une renégociation?
Le contrat de 2011 unissant ( défense de rire) par convention les médecins privés (de beaucoup de libertés) et l'assurance maladie unique et obligatoire ( modèle 1945, jamais révisé) doit être « renégocié ».
L'Union nationale des caisses d'assurance maladie dévoile les quatre objectifs qu'elle va défendre. C'est développé dans Les Echos du 19 janvier 2015 sous la plume de Solveig Godeluck. En résumé tout faire pour imposer aux médecins quatre contraintes nouvelles. Des organisations pour mieux «structurer l'offre de soins», donc regrouper les soignants, développer les «forfaits» qui ne sont que des rémunérations à la fonction déguisées, avec de mystérieux « nouveaux services aux patients». Tout cela sous forme de ce dossier médical partagé ruineux qui n'a jamais fonctionné. Une petite pincée rituelle de prévention et de santé publique pour la propagande de la bonne parole officielle, la sauce du surtout on ne change rien de fondamental est liée.
En résumé,une machinerie administrativo-politique où ne peuvent que disparaître et la liberté de chaque patient et le libre-arbitre de chaque soignant. Si le soviétisme a disparu pour cause de faillite de la carte géopolitque du monde, il continue d'actionner, contre toute logique historique, un grand nombre d'esprits influents dans le domaine « social » en France.
Un mur intellectuel invisible est parfois plus résistant qu'un mur de Berlin de béton couvert de tags.
Dr François-Marie Michaut

22 - 24 janvier 2016
Gratuité payante
Et on n'en est plus à une absurdité logique près. Madame Tourraine, ministre de la santé, censurée par le conseil constitutionnel, doit se (mé)contenter d'un monstre. Celui d'une gratuité (apparente) du paiement des honoraires médicaux privés qui ne concerne que la part (de plus en plus réduite) que rembourse la sécurité sociale. Charge au patient de régler au médecin ce qui lui reste à charge, et qu'il couvre au moyen d'une assurance complémentaire de plus en plus onéreuse.
Demain, on rase gratis, slogan inépuisable.
Mais le cochon de payant va bien finir par ouvrir les yeux : au cabinet comme partout, ou on paye, ou on paye pas. Point barre.
Dr François-Marie Michaut

25 - 26 janvier 2016
Au risque de ... LEM 947
Présenter le dernier ouvrage d'un des plus fidèles contributeurs de nos LEM hebdomadaires, c'est courir le risque d'être taxé de copinage. Ou, pour qui se soucie peu des détails, mais aime les mots ronflants, de conflit d'intérêt.
J'assume totalement ce risque en vous proposant la LEM 947.
Bonne lecture.
Dr François-Marie Michaut

27 - 28 janvier 2016
Dos au mur, les hommes publics
Ah, vous aviez pensé, faute de pouvoir présenter une vision politique cohérente capable de donner âme à des initiatives pour un monde moins inhumain que celui qui existe, qu'il était habile de vous emparer du champ de la santé, faute de mieux et par défaut, pour avoir un costume de chevalier blanc ? Vous faites tous le même choix depuis trop d'années. L'heure du bilan a sonné. Il est sans appel.
Le vol de bonnes opinions du public vis-à-vis de ses soignants au profit des « politiques», si décriés, n'a pas marché parce que vous vous êtes pris les pieds dans le tapis d'une vision purement administrative, caporaliste et comptable des soins de santé. Devant les fluctuences infinies des souffrances humaines, vos monstres burocratiques standardiseurs n'ont fait qu'accumuler échecs sur échecs. Inutile d'en faire la longue liste ici, tout le monde la garde en mémoire.
La santé, comme vous dites sans être capables de la définir, n'est pas un enjeu politique. Elle ne peut pas l'être. Elle ne le pourra jamais, que ce soit clairement dit.
Mettez-vous bien cela dans la tête, et regardez donc avec la plus extrême attention du côté du traditionnellement conservateur Ordre des médecins. Le vent de l'opinion a tourné à 180° en votre défaveur : ce sont les acteurs des soins de santé, les seuls irremplaçables, que vous croyiez avoir muselés qui restent crédibles. Ils sont devenus vos patrons.
Dr François-Marie Michaut

1 - 2 février 2016
Physique pour les pas-nuls 2/5  LEM 948
Voici donc sur Exmed, comme promis, la suite de la LEM 946 « L'implant roi du Parc-de-la-pensée», qu'il n'est peut-être pas inutile de se remettre en mémoire. Le voyage au pays de la connaissance continue avec la
LEM 948 L'llusion du temps 2/5
, et s'interrompt pour le moment du récit, sur un coup de chapeau inattendu de la part d'un physicien reconnu... à la philosophie.
À ne pas rater, les esprits curieux.
Dr François-Marie Michaut

3 - 7 février 2016
Phobie virale
Nouvelle coqueluche des médias en quête de frissons à bon compte :
le virus zika trimbalé par un moustique des plus répandus sur la terre. Nous en avons souvent parlé ici, notre vantardise pour prétendre avoir «éradiqué » tel ou tel virus ou bactérie se trouve confirmée. Imaginer que les infiniments petits sont les mêmes depuis toujours, et que nous les connaissions tous est une erreur. Penser qu'à grandes campagnes de vaccination et d'utilisation de tout un arsenal chimique des plus onéreux, nous avons le pouvoir de maitriser toutes les pathologies infectieuses est une attitude infantile.
Curieux quand même que ce petit nouveau, du moins pour ce que nous en savons actuellement, s'en prenne aux cellules nerveuses des foetus humains en formation les privant définitivement de toute possibilité de vie normale.
Et si ce virus n'avait émergé que parce que nous avons modifié par nos activités perturbantes les zones humides ?
Dr François-Marie Michaut
Réponse au CO Phobie virale du 3-4 février 2016
Jean-François Huet
3 février, 16:54
Cher confrère
Cette nouvelle "affaire de virus" est la manifestation de l'illusion de maîtrise de nouveaux thaumaturges qui se font mousser avec des notions qui les dépassent, tout en voulant passer pour des sauveurs.Le cirque H1N1, celui du Prion,de la grippe aviaire et du virus Ebola témoignent de cette lamentable cuistrerie, mélange de prétention et de dérision...
Une petite remarque...comment l'humanité a-t-elle pu survivre avant ses "bienfaiteurs" alors qu'elle est soumise depuis des millénaires aux virus aux bactéries aux éléments hostiles, aux animaux sauvages dangereux,parfois hautement venimeux ....sans parler des plantes hautement toxiques ?
Comment avons nous pu survivre sans leur sollicitude et leur science infuse ?

8 - 9 février 2016
Plan, plan, rataplan LEM 949
Et si ma santé, mauvaise ou bonne, peu importe ici, n'appartenait qu'à moi, et à personne d'autre ? L'explosion croissante des nouvelles couches étouffantes de planification imposées par l'État depuis le siècle dernier est-elle une fatalité inévitable et insurpassable ?
Jean-François Huet, avec sa verve coutumière, nous livre son point de vue de vieux briscard de la médecine dans la LEM 949 Vos Objectifs de Santé Personnelle.
À ne pas rater pour ceux qui, contre vents et marées conservent la nuque raide.
Dr François-Marie Michaut

10 - 11 février 2016
Mal être, c'est être mal
Si on quittait le ras des pâquerettes pour comprendre la grande désillusion criante de tout le corps médical en France ? Voici la question qui tue, et qui est toujours tue. Excellente occasion pour mettre les pieds dans le plat !
À quoi ça sert de soigner les malades, les blessés, les femmes enceintes, les enfants et les handicapés ? Ce n'est pas une question de coût, ce n'est pas une question de moyens, ce n'est pas une question d'organisation, ça n'a rien à voir avec la politique. Tout cela n'est que l'écume apparente d'un gigantesque malaise de fond, d'un ratage à grande échelle. Il est urgent de le diagnostiquer pour pouvoir redonner à nos médecins en exercice, en ville comme à l'hôpital, l'amour de leur métier. Sans lui, on le dit trop peu, quelles que soient les merveilles des techniques du moment, il ne peuvent faire que du mauvais travail.
Si tout ce qui nous arrive est déterminé à l'avance de façon purement mécanique par nos gènes et par notre environnement ( mixés avec un hasard à tout faire ) la médecine elle-même n'a qu'une fonction totalement déterminée, uniquement évolutive grâce aux progrès - jamais certains ni définitifs - de nos sciences de référence.
Je n'y peux rien si cela donne des boutons à certains rationalistes, c'est une question purement philosophique. L'être humain dispose-t-il de la capacité de choisir par lui-même ce qu'il doit faire sans être ligoté par la causalité linéaire qui est notre dogme officiel ? Cela se nomme le libre-arbitre. Notre grande référence Descartes l'a nié, Spinoza l'incompris en a fait son cheval de bataille. La physique de pointe prend la question au sérieux ( Cf LEM 946-LEM 948).
Il est impossible de convaincre qui que ce soit de l'importance de notre conscience, de son influence sur tout ce qui nous arrive. Sur Exmed figure depuis des années l'injonction « retrouvons notre conscience ».
Ce devrait être le débat de fond de toute notre culture, cela ne l'est pas. Parce qu'on n'en a pas encore compris ni l'importance ni l'urgence.
Dr François-Marie Michaut

12 - 14 février 2016
Le désert des idées
Rengaine lassante que celle de la désertification médicale du territoire français. Chacun de son côté cherche sa petite solution pour le petit coin où il vit.
Les sucettes financières échouent, les importations de travailleurs étrangers ne fonctionnent pas au delà du court terme, les maisons médicales, objets de tous les orgueils municipaux et illusions politiques, ne parviennent pas à faire le plein. Quant aux menaces de contraindre les jeunes diplômés à exercer le métier dont ils ne veulent pas, c'est les encourager à aller travailler dans des pays plus hospitaliers. Une élite qui fuit, c'est une situation de pays sous-développé dont nous devons rougir.
- Rien, pas une idée pour expliquer comment et pourquoi un grand pays comme le notre a réussi en trente ans à assassiner l'incroyable richesse de son maillage de cabinets médicaux parfaitement adaptés aux besoins de sa population.
- Rien, pas une idée, pas une proposition crédible pour donner envie à nos jeunes générations de reconquérir cette profession médicale qui a été une des plus grandes gloires de la France, et bien au delà de nos frontières.
Dr François-Marie Michaut

15 - 16 février 2016
« Enfantabilité »(*) du futur LEM 950
Ils sont tombés sur la tête du côté du site Exmed. Ne voilà t-il-pas qu'ils osent publier un texte on ne peut plus étrange. Nous avons, selon Philippe Guillemant, un usage de notre conscience que nous ignorons. Celui d'enfanter dans le présent, au moins partiellement, ce qui va nous arriver « pour de vrai » dans l'avenir.
Cela vaut la peine de perdre quelques minutes pour regarder la chose de plus près : le seul risque, mirage du temps qui n'est plus notre vieux temps, est de gagner des années. Lire la LEM 950.
(*) Le mot enfantabilité du titre est un néologisme. Juste pour signifier en un seul mot la capacité d'enfanter.
Dr François-Marie Michaut

17 - 18 février 2ß16
Maternalisme hippocratique
Soudain la question des conditions peu enviables rencontrées par nos consoeurs exerçant en cabinet libéral quand elles attendent un enfant fait surface. Marisol Touraine, ministre en mal de meilleure image auprès des praticiens, se précipite. Elle décrète la semaine dernière que cette injustice sociale doit être corrigée.
Soit une promesse ( payée par qui ?) de 3000 euros par mois pendant 3 mois. Source : Le Parisien du 16 février 2016.
Résultat : une volée de bois vert de la part de toutes les autres professions libérales de santé qui crient, fort justement, à l'injustice de cette discrimination parmi les professionnelles des soins de santé.
Dr François-Marie Michaut
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Paroles des lecteurs :
15 février 2016, une lectrice fait remarquer à la rédaction que, dans la LEM 950, le terme de conscience mériterait d'être précisé par l'auteur Philippe Guillemant.
Est-ce bien la puissance de choix dont dispose l'être humain dont il s'agit ? Et pas l'espèce de petite voix intérieure du bien et du mal dont on parlait au catéchisme.
Philippe Guillemant répond ainsi le 15 février 2016 :
" l'espèce de petite voix intérieure du bien et du mal dont on parlait au catéchisme: "
Un sacré implant !

19 - 21 février 2016
Seul contre six cents plus un
C'est le sentiment que ne peut manquer d'éprouver chaque médecin libéral condamné par la loi de santé à se faire régler le prix de ses actes de soin par le club des assureurs aux dents longues. Si encore, il n'avait eu qu'un seul interlocuteur pour toucher son dû (la sécurité sociale), c'eût été envisageable par certains praticiens de tempérament optimiste.
Mais quand, outre l'assureur unique obligatoire en position de monopole, doivent intervenir environ 600 entreprises fort disparates dites d'assurance complémentaire, aucun médecin ne peut accepter de devoir batailler sans fin pour récupérer les sommes qui lui sont dues.
Le tiers-payant généralisé est mort-né parce que personne n'a sérieusement pensé à ce qu'est la vraie vie quotidienne d'un médecin généraliste déjà débordé de travail. Un arbitre de foot-ball sortirait immédiatement un carton jaune. À moins que lassé par l'accumulation des fautes des responsables depuis des années, il ne voie rouge.
Dr François-Marie Michaut

22 - 23 février 2016
Patraque LEM 951
Un vieux mot argotique qui a disparu. Être patraque, c'était jadis se sentir malade. Et en ces temps lointains où le numérique n'existait pas, une patraque, c'était une horloge, une pendule ou une montre, actionnées par des ressorts et des rouages plus que moins fantaisistes dans leur précision.
Jacques Grieu met sur son gril personnel la fameuse heure après laquelle nous courrons sans jamais nous arrêter.
Voici sa LEM 951 BONNE HEURE LIVRE D'HEURTS.
Dr François-Marie Michaut

24 - 25 février 2016
Concept foireux
Tout bricoleur sait ce qu'est un pas de vis qui foire. Des inventions, même si elles ont eu leur raison d'être concoctées par des cerveaux habiles, subissent le même sort. Grâce au courage d'un haut fonctionnaire démissionnaire du ministère de la santé, Thomas Dietrich, c'est la notion même de « démocratie sanitaire » qui se fait étriller. Source : Quotidien Du Médecin du 22 février 2016. Que veut dire ce concept ronflant qui a tout du mot-valise. Vous savez, ce genre de truc flou auquel chacun donne le sens qui l'arrange.
Que vient faire la santé dans la démocratie et que signifie la démocratie dans la santé dans un pays aussi jacobin et aussi dirigiste que le nôtre ? C'est le fonctionnement même du ministère de la santé dans son ensemble, avec ses réflexes pétrifiés d'avant la chute du mur de Berlin qui est en cause.
Le silence complice des gens à la barre est brisé. L'opinion publique ne peut plus faire comme si elle ne savait pas comment la santé publique est aux mains exclusives des hommes politiques. Tout simplement pour tenter de camoufler sous un pseudo altruisme le désert de toute perspective d'avenir pour notre société.
Dr François-Marie Michaut

26 - 28 février 2016
Racket numérique
L'exemple, comme souvent sous nos cieux, est venu de Hollywood. Ce ne fut pas du cinéma, mais du banditisme sans arme à feu. Le système
informatique d'un hôpital important a été pris en otage. Pour qu'il ne soit pas bloqué, dans la pure tradition de la Mafia, la direction a été contrainte de payer une rançon.
Triste retour sur terre après des rêves angéliques sur les autoroutes de l'information ! Sans nos chères machines à écran et clavier, qui ont su se rendre indispensables, nous sommes simplement devenus incapables de soigner nos malades.
Quelle insupportable vulnérabilité de notre société ( la France est aussi touchée par cette maladie) qui s'est précipitée tête baissée dans cet univers numérique, et qui, à l'usage, se révèle un fantastique terrain de jeu pour les maîtres chanteurs.
À quand une attaque numérique du même tonneau sur les ordinateurs de la sécurité sociale ?
Et des modules universitaires pour soigner sans ordi, au cas où...
Dr François-Marie Michaut
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Paroles des lecteurs :
Message reçu le 25 février 2016 de Luc Perino, l'un des soutiens de la médecine évolutionniste :
Naissance d'un nouveau diplôme universitaire (DU) intitulé :
« Biologie de l'évolution et médecine »
Il s'adresse aux étudiants en médecine et biologie (4ème année validée) et à tous les professionnels de santé (sages-femmes, infirmières, kinésithérapeutes, médecins, pharmaciens, dentistes)
La découverte de l'importance des microbiotes, l'antibiorésistance, les nouvelles pratiques obstétricales, l'augmentation de prévalence des maladies psychiatriques, l'épidémie d'obésité, les viroses émergentes, les nouvelles pressions démographiques et environnementales, et tant d'autres sujets
d'actualité, rendent nécessaires l'introduction d'une réflexion évolutionniste en pratique clinique.
Partant du constat que les sciences de l'évolution ne sont pas encore enseignées en faculté de médecine, l'université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL1) et le laboratoire d'excellence (Labex) ECOFECT ont décidé d'assurer conjointement le haut-patronage de ce diplôme qui est le premier de ce type en Europe.Réponse de la rédaction d'Exmed du 25 février 2016 :
Il serait souhaitable que Luc Perino présente lui même à nos lecteurs (par exemple sous forme brève dans une LEM) en quoi consiste la médecine évolutionniste, et ce qu'elle apporte de nouveau aux soignants et aux soignés par rapport à la médecine actuelle.

29 février - 1er mars 2016
Avant-dernier temps de l'enquête LEM 952
Philippe Guillemant, notre étrange maître du temps - dimension qui n'est pas du tout ce que nous pensions - nous entraine dans son avant dernier texte de cette série sur une piste inattendue. Celle des profiteurs et de la bien curieuse façon dont nous les fabriquons nous-mêmes quand nous ne comprenons pas comment fonctionne, en vérité, le temps lui-même.
Des amateurs de sensationnel en feraient leurs choux gras !
Nous, on se régale.
Bonne lecture de la LEM 952 à tous.
Dr François-Marie Michaut

2 - 3 mars 2016
Syndrome, priez pour nous
Le virus Zika, au nom de grande coquette de music-hall, alors qu'il a été découvert en 1947 dans une obscure forêt d'Ouganda, joue, médias complaisants en embuscade, à nous faire peur. Quelques photos d'enfants au crâne minuscule, en oubliant de dire qu'il y a beaucoup de causes à cette malformation : notamment la rubéole pendant la grossesse, ou ... la varicelle.
En farfouillant bien, il est question, au titre des complications, d'une affection peu connue du grand public. Un certain syndrome de Guillain-Barré, paralysie ressemblant à celle de la poliomyélite, découvert il y a exactement un siècle.
Un syndrome n'est pas une maladie, ce n'est qu'un ensemble de symptômes qui sont observés ensemble par les cliniciens (1). Le fameux Guillain-Barré, très généralement totalement régressif après sa phase aiguë de paralysie, se rencontre dans les suites de beaucoup de maladies virales, dont la si banale grippe.
Toute petite mise au point pour les non professionnels, qui auraient vite fait - comment elur en faire reproche - de comprendre que c'était une complication spécifique redoutable de notre Zika.
Dr François-Marie Michaut  
(1) Par exemple, un syndrome méningé associe maux de tête, raideur de la nuque et vomissements. Il se voit dans les méningites bactériennes ou virales, comme dans beaucoup de maladies neurologiques.

4 - 6 mars 2016
Le médiator en 1976
Le benfluorex, dénomination commune internationale du sulfureux médiator, a été imposé de force à la prescription de corps médical en 1976. La publicité, dans toutes les revues médicales de France, martelée par des réseaux multiples de visiteurs médicaux ( et oui, cela existait déjà) envahissant les cabinets médicaux mérite d'être rappelée au public. Il s'agissait du premier traitement étiologique - actif sur ses causes- du diabète dit alors « gras ». Rien que ça, bigre.
Comment ? En obligeant les patients, souvent peu dociles en vérité avec cette affection qui donne faim, à perdre leurs kilos en trop. En apparence, c'est logique. Sauf que la vérité, alors soigneusement tue par les laboratoires Servier, est que la molécule en question n'est que le résultat d'un bricolage chimique d'une amphétamine. Famille déjà bien connue comme hautement toxicomanogène, et interdite comme telle à la prescription médicale. Un banal coupe-faim en vérité. Silence radio assourdissant de la profession médicale, de ses pontes et de sa presse professionnelle. Quand tout est financé par les mannes industrielles, les consciences deviennent facilement compliantes.
Le généraliste plutôt calme que j'étais alors a mis à la porte sans ménagement le visiteur médical, refusé de recevoir qui que ce soit de celaboratoire, et n'a plus jamais prescrit un seul produit de cette marque. Ce qui n'a aucunement perturbé son succès commercial !
Dr François-Marie Michaut

7 - 8 mars 2016
Dynamiser la pensée médicale LEM 953
Quand une discipline aussi importante pour chacun que la médecine est en cause, toute proposition pour faire évoluer les esprits vers plus d'adaptation à nos connaissances contemporaines est à regarder de près.
Luc Périno, l'un des promoteurs enthousiastes de ce nouveau diplôme universitaire, nous ouvre la voie avec
La biologie de l'évolution en médecine.
Bonne lecture.
Dr François-Marie Michaut

9 - 10 mars 2016
Chapeau bas aux femmes médecins
Un peu racoleuse et franchement «chichette», cette unique journée annuelle consacrée aux femmes. Vous ne trouvez pas?
La profession médicale, notamment dans sa forme d'exercice la plus contraignante (la médecine générale), serait des plus démunie en 2016 si les femmes n'y avaient pas consacré leur vie. Sans elles, combien de cabinets seraient fermés? Des études particulièrement longues, des sélections féroces, des rivalités où tous les coups bas se pratiquent et un sexisme masculin endémique: nos consoeurs ont eu le courage de surmonter tout cela. Quant aux conditions d'exercice avec une surcharge inévitable des durées de travail, elles nécessitent que nos amies réalisent en permanence des acrobaties pour les conciler avec leurs charges de famille.
Les femmes médecins, au moins aussi compétentes que les hommes et souvent relationnellement plus proches des patients, méritent amplement qu'une fois de temps en temps nous leur disions qu'elles suscitent notre admiration et surtout le respect qu'elles méritent 365 jours par an.
Sauf cette année où la «bisextilité» leur vaut un jour de plus, bien mérité, n'en déplaise aux affreux machos qui ne dorment jamais que d'un oeil imbécile.
Dr François-Marie Michaut

11 - 13 mars 2016
Ergo...
Manifestations surréalistes en France autour d'un projet de loi qui serait destiné - selon ses chantres- à permettre de réduire les difficultés d'insertion des habitants de la France dans le monde du travail. Nos étudiants ne sont pas les derniers à faire entendre leur opposition à toute modification des règles actuelles du droit du travail. Et pourtant, avec 25% de chômage chez les moins de 25 ans, nos juniors sont les premières victimes de l'étranglement des voies d'accès aux emplois salariés. Vont-ils s'en sortir par cette attitude pour le moins bizarre ?
Ergo, c'est ainsi que les grecs nomment le travail, ergo, pour les latins signifie donc ( «cogito ergo sum», le je pense donc je suis de Descartes) et ergot, c'est à la fois le symbole du coq agressif et de la maladie du sègle, celle qui rendait fous les mangeurs de pain d'antan à Pont-Saint-Esprit. Laissons couler de lui-même le langage : la collision des mots, des langues et des sens en dit bien plus long que toute analyse savante. Nos jeunes ne sont pas dépourvus d'intelligence, ils sauront trouver leur voie ( leur voix aussi) à eux, rien qu'à eux.
Dr François-Marie Michaut

14 - 15 mars 2016
Fin du cycle sur le temps LEM 954
Voici la dernière partie de l'exposé de Philippe Guillemant sur une vision du temps qui bouleverse notre façon de voir le monde, et ce que nous y faisons durant notre courte vie.
La physique de pointe, très orientée par le concept d'énergie de l'information, qui parvient à oser parler de la notion jusqu'à présent interdite de cité dans les sciences de spiritualité, c'est un évènement qui fait date.
Lisez la LEM 954, sans oublier l'Os Court de Pierre Assouline sur certains silences, et la conférence finale de notre auteur.
Dr François-Marie Michaut

16 - 17 mars 2016
Halte aux pseudo diagnostics
La psychiatrie est certainement l'une des disciplines les plus intellectuellement acrobatiques. Et la plus marquée par un très long passé de rejet social absolu de tous les malades et handicapés dont elle s'occupe. La question du diagnostic s'y pose donc avec acuité, tant telle ou telle dénomination formulée est lourde de menaces pour celui qui en est le porteur. Cela a conduit à deux attitudes. D'une part le refus pur et simple de formuler un diagnostic précis pour ne pas stigmatiser un patient, ou même une famille. Vieux relent des maladies honteuses du 19 ème siècle, voir de la possession diabolique médiévale.
La seconde attitude, qui prévaut actuellement, et qui est adoptée sans réflexion par les médias, est de mettre le nom de dépression nerveuse à n'importe quel trouble psychiatrique. Quand un pilote d'avion de ligne pulvérise sur une montagne son appareil complet, c'est le semblant d'explication médicale du geste qui est fourni. Rassurant, car chacun sait qu'il existe des médicaments pour soigner ça. L'humeur dépressive n'est cependant qu'un symptôme clinique présent dans une foule de maladies. Et personne ne bronche, y compris ceux qui savent parfaitement qu'on tire à côté de la cible..
Dans le registre de l'hypocrisie de la bienséance du moment, personne n'ose parler des troubles psychotiques dont certaines personnes sont atteintes. Cela devient, dans la tiédeur intellectuelle émolliente du médiatiquement correct, des sujets « psychologiquement fragiles ». La peur des mots se révèle une pathologie redoutable quand elle nous empêche de percevoir la réalité telle qu'elle est : ni bonne, ni mauvaise.
Dr François-Marie Michaut

18 - 20 mars 2016
Actionner les actionnaires
Le prix exorbitant de certains médicaments anti-cancéreux de dernière génération commence à poser de sérieux problèmes de trésorerie. À nos responsables de la bourse commune ( nos cotisations d'assurance maladie et de complémentaire et les impôts conjoints)) de trouver des solutions acceptables.
On apprend ainsi, grâce aux médias, que l'industrie pharmaceutique mondiale est la branche d'activité qui génère le plus de profits, bien avant les industries du luxe. Il y a donc, comme partenaires indispensables de ce système, un certain nombre d'actionnaires qui ne sont pas là par philanthropie.
Quand les décideurs publics encouragent le développement des fac-similés à moindre coût que constituent les génériques, ils obligent nos industriels à exploiter de nouveaux filons. La pharmacologie n'est pas inépuisable et un grand nombre de voies de recherche sur des produits nouveaux ( comme des antibiotiques) sont sans issue. Alors sus aux maladies rares et graves qui font particulièrement peur au public, il y a un nouveau marché à conquérir : les actionnaires, espèce volatile s'il en est, l'exigent.
Il y a quelque chose de fondamentalement malsain pour les citoyens dans ces bidouillages politico-industriels qui ne sont que des jeux de dupe.
Dr François-Marie Michaut

21 - 22 mars 2016
La charge sous évaluée des mots LEM 955
Nous adorons nous faire dorer la pilule par toutes les techniques qui nous inondent, sans que nous ayons formulé la moindre demande, le plus souvent.
Dame Médecine, la vénérable compagne des humains depuis toujours, n'est pas épargnée par cette « modernitude ». Un mouvement de pensée se fait jour, il se nomme la médecine narrative.
Cécile Bour vous présente, avec une authentique observation clinique, de quoi il s'agit dans la LEM 955 Médecine narrative en pratique.
J'y adjoindrai la semaine prochaine un second volet apportant un autre éclairage complémentaire.
Bonne lecture à chacun.
Dr François-Marie Michaut

23 - 24 mars 2016
Dieu est-il un meurtrier?
Une fois encore, hélas, des vies ont explosé hier au coeur de l'Europe. La tradition coloniale d'antan nommait ceux qui n'étaient pas « indigènes » des « européens», pas des blancs, pas des français et surtout pas ce que nous étions : des étrangers. Ne pas négliger ce souvenir linguistique, il nous a marqués au fer rouge.
Ces boucheries à si forte charge médiatique, seraient effectuées au nom d'un Dieu créateur unique de tout l'univers. Les textes fondateurs des trois grands monothéismes issus de la descendance d'Abraham sont d'accord sur un point. Du moins, c'est ce qui se dit régulièrement. Ce Dieu aime sans réserve, et à sa manière pour nous impensable dans ses apparentes contradictions, ce qu'il a créé.
Tuer au nom de son Dieu une seule de ses créatures ( pauvres chasseurs, pêcheurs, ménagères et jardiniers), c'est démontrer à tous ceux qui en sont les témoins que celui que le judaïsme définit comme celui dont on ne peut pas prononcer le nom est un meurtrier.
À défaut de pouvoir entraîner des réponses logiquement acceptables, du genre d'une accusation de blasphème, qu'au moins la question soit posée et examinée par le plus grand nombre possible de consciences, croyantes comme non croyantes.
Dr François-Marie Michaut

25 - 28 mars 2016
Vacherie ardennaise
En détruisant, à grand spectacle et à non moins grands frais, les fameuses farines animales utilisées dans les élevages de bovins et d'ovins, avec tous les troupeaux concernés, le public était persuadé qu'on avait jugulé « la maladie de la vache folle». Alias dixit, en moins journalistique : l'encéphalite spongiforme bovine.
Et une brave vache de nos campagnes trouve le moyen de périr de ce mal aux conséquences humaines redoutables en cas de consommation ( encéphalite de Creutzfeld-Jakob )
Avons-nous perdu de vue qu'il s'agit d'une maladie à prions , donc ni virale, ni bactérienne mais contagieuse, et que nous ne savons à peu près rien de ces étranges envahisseurs ?
Salutaire double rappel à l'ordre de la réalité. La connaissance médicale comporte encore de multiples lacunes.
Les solutions simples et spectaculaires - que nous affectionnons - à des problèmes complexes ne sont que des illusions.
Dr François-Marie Michaut

29 - 31 mars 2016
Parole, parole, parole LEM 956
Allons un peu plus loin dans l'exploration de ce qui se nomme actuellement la médecine narrative.
Est-ce vraiment une nouveauté ou une découverte récente ? À chacun d'en juger.
Voici donc, après la LEM 955 de Cécile Bour qui a présenté le sujet, quelques réflexions qui n'engagent que l'auteur de la LEM 956. Il affirme, en ces temps de technoscience écrasante : Toute médecine est narrative.
Dr François-Marie Michaut